The Rain, une saison 2 à la hauteur de la première ?

The Rain

Saison : 2
Episodes : 6
Date : 2019
Genre : Drame SF

Disponible sur Netflix

Synopsis :

Prisonniers de la Zone, Simone et ses amis doivent trouver un remède contre le virus dont Rasmus est porteur… avant qu’il ne meure, tout comme le reste de l’humanité.

Ma critique de la saison 1 disponible ici

Mon avis :

Après la pluie le beau temps… ou pas.

Alors que dans la saison 1 de The Rain, le danger principal était incarné par la pluie qui transmettait un virus mortel, cet élément disparaît totalement dans la seconde saison. Plus de pluie donc, mais le virus est toujours bel et bien présent. Rasmus, le frère de Simone en est porteur et le transmet. Cette saison est ainsi bien moins survivaliste que la précédente durant laquelle les personnages luttaient contre un élément naturel incontrôlable. Bien qu’on respecte toujours les codes survivaliste, on penche beaucoup plus vers le genre fantastique. Le virus commence à prendre possession de Rasmus et parvient même à en sortir sous forme de fumée noire afin d’atteindre l’entourage de son porteur, principalement quand il se sent en danger.

Un rythme qui s’estompe

La saison ne comporte que 6 épisodes contre 10 dans la première et débute en pleine course poursuite entre les héros et les soldats d’Apollon. Le rythme est très rapide au départ, mais malheureusement, ce n’est pas le cas de toute la saison. On se pose très vite, découvrant de nouveaux personnages venant en aide à Simone pour trouver un remède pour soigner Rasmus. Une grande partie de la saison se focalise donc sur le petit groupe à la recherche d’une solution, faisant des tests et tentant d’échapper à Apollon, bien que toujours terrés au même endroit. Le rythme ne s’accélère que pour de courtes envolées scénaristiques et le reste du temps a tendance à créer des longueurs, ce qu’on ne trouvait pas dans la saison 1. C’est probablement ce qui m’a le plus dérangée dans cette saison et qui m’a parfois empêchée de me sentir réellement emportée.

Evolution technique

Puisque la série prend un tournant plus fantastique, il était nécessaire d’utiliser plus d’effets spéciaux. Ceux-ci sont tout à fait bien réalisés et crédibles. J’ai beaucoup apprécié le choix de la fumée pour représenter le virus. On sent que les réalisateurs tentent de faire progresser la série techniquement et c’est appréciable. Pour le reste, l’image reste toujours aussi propre dans les tons bleutés créant une ambiance froide et les décors sont simples, peut-être même trop, mais peut-être était-ce dû à un manque de budget ou de solution à ce niveau. Qu’importe, ce n’était pas si dérangeant.

Evolution de personnages

Nous découvrons quelques nouveaux personnages, dont celui de Fie, une femme altruiste, sage et vive qui accepte d’aider Simone, que j’ai beaucoup apprécié. Il y a également Sarah, une jeune fille souffrant d’une maladie auto-immune, partagé entre amour et haine envers Rasmus. En ce qui me concerne, c’est envers elle que mes sentiments sont partagés : la compassion face à sa situation et le fait de la trouver agaçante et égoïste.

Ce personnage est utile dans le développement de Rasmus, devenant de plus en plus irritable et dangereux en raison du virus mais devenant très doux avec elle. Sans doute le personnage le plus nuancé et donc le plus intéressant, bien qu’il agisse parfois comme l’ado tourmenté qu’il est.

En bref,

j’ai parfois été déçue par cette saison mais avec le recul, je ressens vraiment le travail qu’il y a eu dessus et je lui trouve bien des qualités malgré les quelques défauts qui m’ont dérangés. De plus, la fin de saison promet, je l’espère, une saison 3 pleine de rebondissements.

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