LOVE,DEATH + ROBOTS
Produit par David Fincher et Tim Miller
Date: Mars 2019
Genre: Sciences Fiction
Synopsis:
Un yaourt susceptible, des soldats lycanthropes, des robots déchaînés, des monstres-poubelles, des chasseurs de primes cyborgs, des araignées extraterrestres et des démons de l’enfer assoiffés de sang : tout ce beau monde est réuni dans 18 courts d’animation déconseillés aux âmes sensibles.
Mon avis:
David Fincher et Tim Miller se sont lancé le défi de produire une série animée satisfaisant leurs âmes de geeks. Ils ont alors réunis plusieurs studios d’animation des quatre coins du monde afin qu’ils réalisent chacun un ou plusieurs épisodes. Tous s’articulent autour de la sciences fiction et des robots et du thème de la violence (plus ou moins présente selon les épisodes). Les 18 épisodes durent entre 5 et 18 minutes et explorent différents genre et différentes techniques d’animation (dessin animé, 2D et image de synthèse par exemple). Le principe d’anthologie, avec des épisodes non-liés entre eux, et le générique rappellent Black Mirror, série appuyant également sur les nouvelles technologies, les problèmes qui peuvent en découler et la violence.
J’ai énormément apprécié le concept de série de court métrage d’animation vraiment adulte, avec des thèmes parfois assez dur. Il est intéressant de voir que chaque film a vraiment sa propre identité. J’ai notamment beaucoup aimé l’épisode « L’avantage de Sonnie » en image de synthèse rappelant beaucoup des jeux vidéos tels que Dishonored avec une esthétique cyber punk et un côté très sombre, particulièrement dans le sujet traité mais aussi et surtout dans les décors, la lumière presque absente malgré la présence d’un néon rouge et des corps visiblement torturés, ornés de cicatrices. L’épisode m’a aussi beaucoup fait penser au film Alita (ou Gunnm) que j’avais beaucoup aimé également. J’ai d’autant plus aimé l’épisode que j’ai adoré l’esthétique du côté cinématique de jeux-vidéos. Je me suis souvent fait la réflexion que faire des films uniquement en image de scène dans ce style pourrait être cool, et visiblement c’est le cas !
Ce qui est sûr c’est que certains court-métrages se démarquent des autres. L’ensemble est finalement assez inégal, peut-être dû à sa grande variété. Certains thèmes reviennent et certaines histoires sont vues et revues, bien que parfois, l’animation et la mise en scène apporte un réel plus. Bien évidemment, ça ne m’a pas empêché de grandement apprécier l’ensemble. M’est avis que chacun pourra trouver son bonheur dans cette série dans laquelle on peut trouver aussi bien de la violence, de la tension, des robots (beaucoup de robots) mais aussi de l’humour. Je pense notamment au road trip d’un trio de robots dans un monde anciennement peuplé par des humains et qui vont être quelque peu retenus sur place. J’ai aussi adoré l’épisode mettant en scène un yaourt mégalo prenant le contrôle de la terre, drôle et surprenant.
Pour finir, voici la liste des studios d’animation ayant réalisé un ou plusieurs de ces courts-métrages:
Blur Studio - USA Blow Studio - ESP Pinkman TV - USA La cachette - FR Unit Image - FR Red dog culture house - Corée Able and Baker - ESP Axis - Ecosse Platige Image - Pologne Sony Pictures Imageworks - Canada Passion Picture - ENG Sun Creature - Danemark Digit Pictures - Hongrie
Vu la bande annonce, je me disais que ce ne serait sans doute pas pour moi mais ton article, très bien tourné, tend à faire évoluer mon à priori. 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Tant mieux alors ! Bonne soiree 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai adoré cette série Netflix. Je la termine ce soir (plus que deux/trois épisodes) C’est violent, mais quel pied de voir de tels effets numériques. Mon préféré c’est « Derrière La Faille » (épisode 7) et ceux sont des Français qui ont réalisé les effets spéciaux. Une vraie claque. J’en parlerais aussi sur le blog d’ici peu. Bravo pour ta chronique Amandine 🙂
J’aimeJ’aime
J’ai beaucoup aimé cet épisode aussi. Hâte de lire ta critique. Merci, bonne soirée 🙂
J’aimeAimé par 1 personne